Emile COURTIN
Peintre du Perche
(1923 - 1997)

Musée de Nogent-le-Rotrou
3 juillet - 4 octobre 1999

autoportrait

Autoportrait, 1950. Huile sur toile, 81 x 65 cm

Avant-propos

Découvrez le "Grand Oeuvre" D 'Emile Courtin

Décédé voici presque dix huit ans, Emile Courtin a laissé derrière lui une oeuvre considérable, tant par sa quantité que par son exceptionnelle qualité.

Paris, Nevers, Menton, Chartres, Hambourg, Londres, Ryad, Palm Beach (USA), Bruxelles : ses toiles figurent dans des collections particulières et dans de nombreux musées, en France, bien sûr, mais aussi en Europe, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et au Japon.

A l'instar de ce dernier qui - à force d'épurations successives, le peintre soizéen, tout au long de sa carrière, n'a cessé de travailler les matières et les couleurs sur sa toile, pour tendre vers des lignes et des volumes de plus en plus épurés, sans jamais tomber pour autant dans l'abstraction.

Emile Courtin nous a laissé une production considérable qui, au fil des ans, s'est débarrassée des détails pour ne retenir que l'essentiel : des tableaux colorés au style dépouillé mais d'une densité et d'une lisibilité extrêmes.

Au fil des quelques quatre-vingts toiles prêtées au musée municipal du château Saint-Jean par sa famille - que je ne saurais trop remercies - et "mises en scène" par Françoise Lécuyer-Champagne et Edmée Rigalleau, je vous invite à decouvrir le "Grand Oeuvre" d'Emile Courtin, peintre du Perche - auquel il était particulièrement attaché - mais aussi "peintre du monde", tant sa réputation est grande, aujourd'hui encore, à l'étranger.

François Huwart, maire de Nogent-le-Rotrou, député d'Eure-et-Loir, ancien Ministre.
broc

Table de toilette et broc - Huile sur toile, 100 x 81 cm

Introduction

Emile Courtin, Peintre originaire du Perche


"C' est fort beau et tout plein de lumière" résumait un journaliste en 1977 à la sortie d'une exposition d'Emile Courtin. Phrase simple qui exprime bien l'essentiel de l'oeuvre de cet artiste. Peintre classé dans le figuratif transfiguré

La beauté, Emile Courtin l'a trouvée dans la nature qui l'entourait et l'a transposée sur ses toiles. La lumière, elle émane des couleurs vives et franches utilisées par le peintre.

Deux quêtes semblent avoir guidé Emile Courtin tout au long de sa vie d'artiste, des années cinquante à sa mort : la maîtrise de la forme et l'harmonie des couleurs. Sans devenir abstraite, sa peinture s'est dépouillée de tous les détails qui lui paraissaient inutiles sa palette s'est illuminée, passant des tons sombes - le bleu et le vert - utilisés dans sa première période, à des tons éclatants - le rouge et le jaune - dominants par la suite.

La présente exposition n'est pas à proprement parlé une rétrospective, mais plutôt une introspection dans l'atelier du peintre Emile Courtin.

Nombre de toiles furent conservées volontairement par l'artiste. Celui-ci arrivait toujours à détourner adroitement l'attention du visiteur qui insistait pour acquérir l'une de ces oeuvres. L'ensemble de ces toiles soustraites au marché de l'art constitue la mémoire de son parcours artistique, et nous permet à présent de mieux appréhender l'évolution de son talent.

Essentiellement peintre de paysages, de natures mortes, et de poissons. Emile Courtin n'a peint que très peu de portraits

Les paysages qu'il a aimé représenter, il les a rencontrés en Espagne, où, entre 1950 et 1952, il réside à la Casa Vélasquez. Très attaché à ce sejour, suivi de voyages plus courts au Maroc et en Algérie, il gardera toujours en lui les couleurs de l'Espagne qui dit-il, influenceront ses créations postérieures.

Doëlan, Le Guilvinec, L'Esconil, Camaret, la Bretagne. Emile Courtin aimait s'y rendre, y résider et peindre. Dans un premier temps ce sont des ports de pêche avec les maisons qui s'imbriquent les unes aux autres, dominant la jetée où sont amarrées les barques. Puis le style devient plus dépouillé. Une simple barque échouée à marée basse, l'immensité du ciel qui ne fait qu'un avec la mer.

Mais comme aimaient à le rappeler les critiques, Emile Courtin a toujours gardé l'accent de son terroir" et un profond attachement à sa terre percheronne.

Peintre, il l'a été pendant plus d'un demi-siècle, et il figure au palmarès des grands contemporains. Percheron, il l'est par ses origines, sa culture, son tempérament, son attachement au patrimoine et la robustesse de son talent.

Le parcours d'Emile Courtin est une synthèse de ces deux ordres de facteurs : un talent d'exception, développé dans un environnement et à une époque dont le rappel constitue la voie d'accès la plus authentique à l'originalité de son oeuvre et à la qualité de son génie artistique.

Il suffit de parcourir la biographie d'Emile Courtin pour y déceler l'unité d'une vie consacrée tout entière à l'art de peindre.

Cette biographie est dense ; elle appelle de nombreux commentaires dont la plupart procèdent d'une suite d'entretiens avec l'artiste lui-même.

Né à Soizé, en 1923, de parents boulangers qui eurent le mérite inestimable de ne pas contrarier une vocation qui s'affirmait déjà quand, à l'âge de 7 ou 8 ans, il ornait à la craie les murs du fournil et de la cuisine, Emile Courtin évoquait avec émotion son enfance : rien, en effet, ne prédestinait ses parents à soutenir cette vocation et à permettre à leur fils, après ses études secondaires au collège Remy-Belleau de Nogent-le-Rotrou, de suivre au Mans des études d'arts appliqués puis d'entrer à l'école des Beaux-Arts de Paris en 1943, de réussir le concours de sortie et d'y rester jusqu'en 1950, année où il obtenait la médaille d'argent du Salon des Artistes français.

Ayant, la même année, obtenu le prix Désiré-Lucas qui consistait en un séjour de deux ans à la Casa Vélasquez, Emile Courtin est demeuré très marqué par cette immersion dans les couleurs de l'Espagne, le rendant particulièrement sensible à toutes les nuances du rouge. Comme il le disait, quarante ans plus tard, "ma peinture c'est le rouge de l'Espagne associé aux bleus et aux verts des petits villages du Perche".C'est là, en effet, une des clés de son oeuvre.

Ce qui frappe également dans cette biographie c'est le grand nombre d'expositions où ont figuré des tableaux de Courtin, tant à Paris qu'en province ou à l'étranger - notamment au Japon, aux Etats-unis, en Belgique, en Arabie Saoudite - portant ainsi témoignage de la notoriété de l'artiste et de la reconnaissance de son talent par les directeurs de galeries et les organisateurs de salons, généralement peu enclins à parier sur des oeuvres éphémères.

Ce qu'il faut aussi souligner, c'est l'étendue de ses sources d'inspiration : après l'Espagne, la Hollande, berceau du classicisme, l'Algérie et le Maroc, sources inégalées de couleurs flamboyantes.

Mais ce qu'il faut aussi enfin rappeler c'est que la fragilité de sa santé a certainement affecté le destin du peintre : elle l'a empêché de concourir à certains prix importants, elle a limité ses séjours à l'étranger et même contrarié sa présence à Paris, au regard du calme de Soizé et de l'air vivifiant qu'il y respirait.

Dans son atelier percheron, près d'une fenêtre d'angle qui apportait la lumière, Courtin a peint un demi-siècle un grand nombre de tableaux, essentiellement des paysages, des natures mortes et marines.

Ces natures mortes répondent à un aspect de son talent qu'il définissait en quelques mots lorsqu'on l'interrogeait sur certaines d'entre elles qui reproduisent des objets singuliers. C'est pourquoi, on ne trouve pas de portraits dans son oeuvre à quelques exceptions près. Emile Courtin s'est écarté de la peinture figurative et des transpositions "déformantes" qu'elle implique. Et, même, pour ce qui concerne les paysages "avoir envie" d'en peindre suppose à chaque fois, selon l'auteur lui-même, qu'il "ressente un choc de lumières, de contrastes, de couleurs".

L'oeuvre d'Emile Courtin est aujourd'hui en partie dispersée entre des acquéreurs individuels, bon nombre percherons, mais aussi japonais, allemands, arabes et surtout américains : deux de ses tableaux ont été acquis par le musée de Cincinnati (Floride USA) (1) .

C'est par l'intermédiaire des salons, particulièrement ceux consacrés à de jeunes peintres d'avenir, que Courtin s'est établi solidement sur le marché. Ses premiers "marchands" furent les Cardot, aui avaient une galerie avenue Matignon et une autre avenue Kléber. Ces détecteurs de talents, qui avaient aussi lancé Soutine, étaient malheureusement très âgés quand notre ami avait atteint la maturié de son art. Une rechute de son état de santé, en 1967, coïncida avec la disparition des Cardot, sinon ses toiles auraient beaucoup plus longtemps figuré dans les galeries parisiennes.

Mais il faut aussi évoquer l'homme dans son quotidien : sa vive intelligence, sa mémoire infaillible, la gentillesse extrême de son accueil...à l'égard de ceux qu'il avait envie d'accueillir. Emile Courtin, en effet, nourrissait un fonds de méfiance qu'il devait peut-être à ses origines percheronnes.

Emile Courtin écoutait avec attention, mais parlait peu, avec d'ailleurs, un accent du terroir plus vrai que nature. Il vivait, en fait, loin du monde et du bruit, comme le requéraient ses goûts et sa santé. En haut du bourg de Soizé, dans une maison modeste, sans mention qui attire l'attention, vivaient le peintre et son épouse : l'escalier conduisait au coeur de la maison, c'est-à-dire à l'atelier, atelier-musée où étaient rangés, soigneusement classés dans une pièce annexe, des tableaux dont l'auteur extrayait ses oeuvres avec précaution et et les mettaient en valeur avec modestie, selon la lumière, sous les yeux du visiteur auquel il expliquait souvent dans quelles circonstances il en avait choisi le thème.

Rien, en vérité, n'était plus surprenant que cet îlot de beauté dans ce petit village, par nature étranger aux pulsions artistiques, si ce n'est que la variété de ses tois, de ses paysages et de ses couleurs avait, à un tel degré, inspiré l'un de ses fils.

Pierre Pelletier

(1) . L'auteur de ces lignes peut témoigner du renom d'Emile Courtin aux Etats-Unis : en juin 1995, deux Américaines qui avaient hérité de leur père un de ses tableaux ont tenu à venir le voir à Soizé ; ce qui les dépaysait singulièrement.

chevres

Berger et chèvres, 1953 - Huile sur toile, 104 x 124 cm

village

Village d'Espagne

atelier

Emile Courtin, dans son atelier







soize

Emile Courtin, devant le bourg de Soizé

Un témoignage éclatant


Préface de l'exposition Emile Courtin à l'Institut français de Londres en 1962

Il a suffi à Emile Courtin de faire deux expositions particulières à Paris, pour se classer au premier rang des jeunes peintres d'aujourd'hui.

Tout de suite choisi pour participer à la dure compétition annuelle qu'est devenu le prix de la Critique, il a obtenu une bourse d'études à la Casa Vélasquez et serait actuellement pensionnaire à la villa Abd-el-Tif si les événements que l'on sait ne l'en avaient pas empêché.

Le plus étonnant de cette brillante carrière, c'est qu'elle ne peut absolument pas s'expliquer par le favoritisme, par l'intrigue. Emile Courtin vit à Soizé, petit village du Perche où il est né (près de Nogent-le-Rotrou).

On ne le rencontre pas dans les vernissages, et si l'on parle de lui, il ne le doit qu'à la qualité de sa peinture.

C'est une peinture saine et lucide, quant à l'esprit, forte et franche quant au sentiment, et que l'on admire aussi pour l'extraordinaire richesse de ses coloris soutenu par une densité de matière qui fait tour à tour songer à l'émail et au vitrail.

S'il n'était pas aussi savant dans son métier, c'est Souverbie, son maître à l'école des Beaux-Arts qui lui a enseigné la composition. il n'éprouve pas le besoin d'aller chercher ses sujets au-delà du réel tel que sa splendeur se fait voir dans les formes et les écailles du poisson, le galbe du pichet, la transparence du verre où brasille semble-t-il le vin rouge quand ce n'est pas du vin blanc qui y fait miroiter l'or du soleil.

Etroitement épris de naturalisme, Emile Courtin est en même temps un lyrique plein de feu. Sous la brosse ou le couteau, le ventre de la raie par exemple, prendra les apparences de la pulpe d'un fruit gorgé de succulence.

"Je sculpte en patois", disait avec fierté le grand Bourdelle.

Emile Courtin fait bien de vouloir à son tour garder l'accent de son terroir. C'st là le seul moyen de recouvrer le sens de l'universalité.

La lumière qui émane des tableaux ici présentés est bénéfique à un très haut degré.

Les nouvelles littéraires,
Maximilien Gauthier

courtin

Quelques lignes pour conclure




Oscar Wilde a dit : "la nature imite l'art",propos surprenant pour nos mécanismes intellectuels conditionnés à penser l'inverse et par rapport à tant d'images gardées de peintres assis ou debout devant leur toile, essayant à reproduire un paysage ou un vase de fleurs.


Eh bien, sans même qu'il soit besoin d'évoquer les transpositions hardies de la peinture moderne, la peinture d'Emile Courtin ne contredit pas le propos de Wilde : imprégnez-vous de ses paysages, de ses natures et vous découvrirez, vous-mêmes, dans la nature, dans un bouquet de bleuets, dans un vase de fruits, des formes, des couleurs, des contrastes, auxquels vous étiez jusque-là demeurés insensibles.


Pierre Pelletier

Villages et paysages

Espagne

La Bretagne

Le Perche / Les villages

Le Perches / Les Paysages

Les moulins, le Perche, Natures mortes

Les moulins

Natures mortes, Compositions

Biographie

mere

Emile Courtin, dans son atelier

madrid

M. et Mme Courtin et leur ami Géo, dans les rues
de Madrid en 1952-1953.

1923 / 1997


1923
Emile Courtin, artiste peintre, né le 16 décembre 1923 à Soizé
(Eure-et-Loir, canton d'Authon-du-Perche). Etudes secondaires au collège de Nogent le Rotrou.
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, atelier Souverbie.

1950
Obtient la médaille d'argent au Salon des Artistes français.

1951
Prix Désiré-Lucas, prix de la Casa Vélasquez (séjour de deux années en Espagne).

1955
1er exposition à la Galerie Saint-Placide (sélectionné au prix de la Critique.

1956
Prix de la Maison Descartes (Séjour en Hollande d'une année).
Prix de Villeneuve-sur-Lot.
Expose à la Biennale de Menton.

1957
Participation à l'exposition d'art contemporain au Japon.
1er exposition à la galerie Cardo à Paris, avenue Matignon.
Exposition de groupe à la Galerie Jeanne Castel.

1958
1er exposition d'Art contemporain à Chartres, à Conches :
"L'Eure et ses peintres".
Exposition de groupe à la Galerie Jeanne Castel.

1959
Participe au salon de Nevers :
Participe à l'exposition "Aspect de la peinture française depuis Cézanne".
à Chartres.
2e exposition à la Galerie Cardo (avenue Matignon, Paris).

1960
Participe à l'exposition d'Art Contemporain à Chartres, "Eglises et Cathédrales".

Participe à l'exposition (signatures cachées) à la Galerie Durand-Ruel.
Exposition de groupe de la Galerie André Weil.

1961
Bourse des Relations culturelles pour la Belgique.
1er prix de la villa Abbd-el-Tif (séjour de 2 ans en Algérie).

1962
Exposition à l'Institut Français de Londres (Catalogue.
préfacé par Maximilien Gauthier des Nouvelles littéraires)
. Exposition à la Galerie Albagnac à Agen.

1963
Prix d'Afrique du Nord (donné par la ville de Paris).
Séjour au Maroc
1er exposition à la Galerie Pfeiffer à Bruxelles.

1964
Exposition de groupe à la Galerie Jeanne Castel, de l'ensemble des prix.
de Villeneuve-sur-Lot.
Exposition de groupe à la Galerie des Capucines.

1965
Salon de Nevers.

1966
Exposition de groupe à Villeneuve-sur-Lot.

1967
2e exposition à la Galerie Pfeiffer à Bruxelles (toiles en permanence dans la galerie.

1970
Entrée de deux peintures au musée de l'Université de Cincinnati (Floride Etats-Unis).

1971
Exposition à Nantes et Laval.

1972
Exposition au centre culturel de Villeneuve-sur-Lot.
Participe à l'exposition "Hommage à Vlaminck", à Chartres,
Saint-Brieuc, Montcontour (Ille-et-Vilaine).

1973
"Les peintres de l'Ouest", à Château-Gonthier.
Participation à une exposition aux Etats-Unis.

1974
Exposition de groupe à Saint-Brieuc

1975
Exposition de groupe à Saint-Brieuc

1976
Exposition à Saint-Brieuc

1977
Expositions : Maison pour tous à courbevoie, Saint-Brieuc. Rétrospective au château Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou.

1978
Expositions de groupe : à Hambourg, janvier-février ; à Bruxelles, Galerie Axile, mars-avril ; à Saint-Brieuc
En permanence à la Galerie Phillips, Galerie Vendôme et Galleries 701 South (flager drive West Palm-Beach, Floride).
Expositions : Salon d'automne, jeune peinture, Comparaison. Achats ville de Paris, musée de Cincinnati (Etats-Unis).
Dans les collections : Rothschild, américaines, Lortat-Jacob, belges, Bérard, suisses.

1981
Le 10 mars, l'Académie culturelle de Paris le nomme docteur honoris causa. Prix de peinture de Deauville et Trouville.
Exposition en Arabie Saoudite.

1982
2e exposition en Arabie, à Riad

1983
Exposition au château de Montmirail (Sarthe).

1984
Exposition au Centre d'art du Tilleul, à Rémalard (Orne). Salon de peinture de la Ferté-Bernard (Sarthe), avec attribution du prix de la Ville.

1986
Expostion : "le Perche au fil de l'eau", prieuré de Saint-Gauburge (Orne).

1987
Salon du Pouliguen. (Bretagne)

1988
Exposition de groupe au Centre d'art de Rémalard (Orne). Exposition au lycée Remy-Belleau de Nogent-le-Rotrou.
Salon du Pouliguen. (Bretagne)

1989
Salon du Pouliguen. (Bretagne) Exposition à Houston (Etat-Unis). Exposition de groupe à Grenoble (décembre)

1990
Salon du Pouliguen. (Bretagne) Galerie M.-C. Clemenceau, la Baule.
Exposition "les peintres de la mer", au château Saint-Jean de Nogent-Le-Rotrou.

1996
Exposition à Soizé, où est rendu au peintre l'hommage de ses concitoyens (29 juin-7 juillet).

1997
Emile Courtin décède le 11 janvier, à Nogent-le-Rotrou.

malaga

A Malaga, entouré de ses amis.

famille

A Malaga, entouré de ses amis.